Jeudi 26 mai. Ce matin, grasse matinée : réveil à 7h30. Il paraît que depuis le gîte on peut voir les Pyrénées. C’est une façon de se donner du courage.

Mais avec les nuages qui obscurcissent l’horizon, impossible même de les deviner. Le ciel est toujours gris, garantie de fraîcheur, et la campagne toujours un peu vallonnée. Maintenant, la vigne prend l’ascendant sur toutes les autres cultures.

Vers 10h première pause à Lamothe au café « le mille bornes », le bien nommé. 1000 kilomètres nous séparent donc de Santiago. Deux heures plus tard, nouvelle pause à Eauze après un long parcours sur le tracé d’une ancienne voie ferrée.

Interminable, monotone et personne avec qui parler en marchant puisque j’ai perdu mon compagnon de route pour deux jours. Je finis l’étape un peu triste. Je n’ai plus l’habitude d’être seul même si avec Michel nous parlions peu.

Mais cette petite baisse de moral est vite effacée en arrivant à Riguet, petit hameau de trois maisons perdu dans la campagne gersoise. C’est ici que vit Fabienne au gîte « le havre du gai ». Je suis le seul pensionnaire ce soir et nul n’est besoin d’être nombreux pour passer de bons moments.

Je passe donc la soirée en tête à tête avec elle. Depuis mon départ, c’est sans aucun doute la soirée la plus riche que j’ai connue.

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1 thought on “RIGUET”

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