J’ai peaufiné ce voyage depuis six mois, je l’ai fait cent fois dans ma tête et voilà que deux jours avant mon départ une vilaine petite fièvre m’oblige à différer mon départ.
Est-ce un acte manqué ? Je ne veux pas le croire. Un avertissement ? Peut-être.
Mon corps me prévient-il que sans lui rien ne se fera et qu’il faudra l’écouter si je veux arriver au bout de ce chemin ?
Et toi, Jacques, fils de Zébédée, pêcheur sur le lac de Tibériade, c’est le moment de veiller sur moi si tu veux que l’on se rencontre à Compostelle dans deux mois.
Mais une question demeure que je n’ose me poser tant je redoute la réponse : et si c’était le Covid ? Nous aurons la réponse demain après les résultats de nos tests PCR.
Comme en alpinisme, de tels projets sont sujets à aléas. Comme on ne s’y engage pas sans patience….ce ne seront que quelques jours de retard ! Entre temps je suis monté deux fois au Môle en t’imaginant parti. Et je ne trouvais pas ton blog. A présent c’est enregistré.