Mercredi 4 mai. Matin radieux et temps clair comme souvent après un orage. Je regarde partir mes compagnons de la veille. Ils sont indestructibles ces deux là. Comment font-ils, après avoir ingurgité, hier, une bouteille chacun (véridique !) pour repartir d’un pas aussi léger et marcher pendant trente kilomètres ?
Pour moi, la décision est prise : si je veux continuer il me faut faire une pause d’une journée.
Sans vouloir me l’avouer, je pense que le Covid a bien entamé mes capacités respiratoires. Je vais devoir changer de rythme, m’arrêter plus souvent. Je me croyais fort, endurant, résistant mais mon corps, que j’ai un peu malmené, est en train de me rappeler à son bon souvenir. Je vais devoir composer avec lui. Le brusquer sans l’anéantir. L’écouter sans en être esclave.


« C’est un trou de verdure où chante une rivière »
Bonjour Patrick.
Tu as raison, écoute ton corps car tu sembles avoir été bien secoué par le covid.
Bonne continuation.
Patrick
C’est super ta prose qui nous tient en haleine chaque soir. Tu as bien raison de ménager « ta monture ». Bon repos.