Samedi 7 mai.

J’arrive vers 17 heures au domaine du Sauvage perclus de fatigue mais heureux car j’ai terminé une des étapes la plus longue de mon parcours. 33 Km et 1500 mètres de dénivelé positif. Je n’en tire aucune gloire, mais je voulais absolument dormir dans ce lieu emblématique du sentier de Compostelle.

Construit pendant le moyen âge pour accueillir pèlerins et voyageurs, il était – pour ceux qui avaient survécu au froid, aux loups et aux bandes de pillards, un havre de paix. Ici, mes ancêtres jacquets trouvaient un toit, une soupe chaude, une paillasse. Les choses n’ont pas beaucoup changé aujourd’hui mis à part les loups et les brigands.

Sur le chemin un anonyme propose boissons chaudes ou froides. Chacun met une pièce dans la soucoupe.

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1 thought on “LE SAUVAGE”

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