Mardi 21 juin. Solstice d’été. Le jour le plus long de l’année . La canicule revient en France mais ici, le thermomètre ne dépasse pas 10 degrés au lever du jour. En repartant nous reprenons le camino réal, cette route bordée de platanes qui emprunte le tracé de l’ancienne voie romaine reliant les Asturies à León. Dans le mauve du ciel au jour naissant se détachent les montagnes de la cordillère cantabrique que nous traverserons, dans quelques jours, pour rejoindre la Galice. Aujourd’hui, je ne retrouve plus cette impression d’infini qui se dégageait de la meseta ces derniers jours. Les cultures sont plus morcelées. Le jaune des blés laisse parfois la place au vert des maïs ou des tournesols. Le plateau est lacéré de routes, d’autoroutes et de voies de chemin de fer. J’ai l’impression que cette meseta qui m’avait tant fait rêvé est désormais derrière nous et je reste un peu sur ma faim. Comme pour l’étape d’aujourd’hui, où nous avons avalé les 20 kilomètres presque sans un arrêt. Peut-être avions nous juste l’envie d’aller voir plus loin.




Bonsoir à vous deux ! Ravie d’apprendre que la température est plus douce que chez nous, plus fraîche… Marcher semble alors plus facile ! Quoi que, des kilomêtres encore vous attendent. Je ne connais pas cette partie du chemin mais les photos sont superbes et ne donnent absolument pas cette monotonie que tu décris. Le blond des chaumes ou des prés est hypnotique. Vous voilà tous les deux jusqu’au bout, le courage doit être décuplé. Ultraia !
rêveries….
bon périple..
bises
on pense à vous
Salut salut!