Dimanche 8 mai.
Quand je suis arrivé au Puy en Velay il y a cinq jours, le moral n’était pas très brillant.
Mes étapes dans le Pilat m’ayant complètement épuisé, je ne voyais pas par quel miracle j’allais pouvoir continuer ma route.
Deux solutions s’offraient à moi : abandonner ou faire porter mon sac au moins jusqu’à Cahors.
La première option étant pour moi impensable, j’ai donc du me résoudre à utiliser les services d’un transporteur.
Bien sûr, je donnais un coup de canif dans la charte du pèlerin mais l’important n’était-il pas d’aller jusqu’en Galice ?
Souffrir sur le chemin, oui. Mais y laisser la vie, non.
Jacques, fils de Zébédée, pêcheur sur le lac de Tibériade tu devras me pardonner.
Ce n’est pas un coup de canif, c’est une adptation aux peripeties de l’aventure…indiana jones de compostelle!…
Ce que tu fais est extraordinaire…
Bises
Waouhhh je revis les moments du chemin avec toi : quel super rédacteur tu fais. Merci encore et pour cette qualité rédactionnelle et ton narratif agrémenté de si belles photos. Courage à toi.