Mercredi 4 mai. J’arrive au Puy en début d’après-midi. Où est mon chemin de grande solitude ?
J’avais déjà oublié le bruit, les gens qui se bousculent, l’odeur des kebabs et des frites trop grasses.
Dans les rues de la veille ville déambulent badauds et marcheurs en partance pour le pèlerinage. Gros sac à dos (trop gros et sans doute trop lourd), chapeau à larges bords, bâtons…. Impossible d’ignorer que je suis dans le “Saint-Trop” des pèlerins, le sanctuaire des randonneurs au long cours.
En entrant dans une boulangerie, je croise un couple venu acheter sa baguette quotidienne. “Vous venez de loin?” me demande la femme. A l’intonation de sa voix, j’ai cru comprendre que ce n’était pas une question mais une affirmation. A quoi peut-elle reconnaître que je n’en suis pas à mon premier jour de marche ? Peut-être à ce parfum, subtil mélange de transpiration et de vêtements mouillés, que je traîne derrière moi. Une douche et une lessive s’imposent !
Respect camarade! Je trouve que tu fais de bien belles étapes après ce que tu as attrapé. Ta prose et tes photos me font revivre ma rando.
Bon repos et bonne continuation. Amitiés.